Après le 26 janvier (carte taux de grève en PJ), réunissons nous partout en AG et débattons des suites

Version imprimableversion PDF

Plus de 25% des agents de la DGFIP ont participé à la grève du 26 janvier dans le cadre de la journée de mobilisation des personnels de la Fonction Publique qui avait comme premier objectif  le déblocage du point d’indice et l’augmentation des salaires. Ils ont été très nombreux à se retrouver aux cotés des autres fonctionnaires dans les manifestations qui se sont déroulées à travers tout le pays.

Dans plusieurs directions, les taux dépassent les 30%, voire les 40, et certaines font même plus de 50%.

Dans cette journée, les agents de la DGFIP ont aussi exigé  avec force que soit mis un terme aux suppressions d’emplois, aux restructurations et fermetures de services, aux abandons de missions, qui génèrent une dégradation incessante de leurs conditions de vie au travail et l’accroissement des difficultés d’accès au service public pour nos concitoyens .

Ils ont  ainsi exprimé leur rejet de  la politique d’austérité, menée par le tandem Hollande-Valls qui fait toujours la part belle aux intérêts de l’oligarchie financière contre l’intérêt général et qui est à la racine de toutes leurs difficultés quotidiennes.

Cette mobilisation du 26 janvier vient en écho favorable à la grève reconductible entamée depuis une semaine par nos collègues de Vierzon pour l’emploi (en grève à 89,29% ce 26 janvier) et à toutes les actions revendicatives menées au niveau local dans les derniers mois.

C’est dans ce sens qu’il faut rapidement  poursuivre et amplifier l’action.  C’est d’autant plus légitime face à la dernière provocation du  Directeur général. Celui-ci vient en effet de refuser que des collègues de Vierzon en grève participent à titre d’experts au Comité technique de réseau du 28 janvier.

Plus que de longs messages sur Ulysse, cela en dit long sur le mépris des préoccupations et des difficultés des agents !

C’est pourquoi la CGT Finances Publiques :

  • appelle les agents à se réunir au plus tôt en assemblées générales dans les services, les résidences et les directions, avec leurs organisations syndicales pour débattre des suites à donner à cette journée ; 
  • propose qu’il soit débattu la construction d’un conflit social de grande ampleur, avec une grève inscrite dans la durée pour contraindre le gouvernement et la Direction générale des Finances publiques à négocier sur les revendications des personnels.