Ce matin 17 décembre, le Centre des Finances Publiques de Figeac a été bloqué pacifiquement par les Gilets Jaunes.

Cette action, non dirigée contre les agents, a commencé dans un esprit de dialogue.

Du dialogue, il y en avait moins avec notre direction puisque les collègues ont dû attendre 3 H , dans le froid et sous la pluie, la direction tergiversant sur la décision à prendre. Finalement, les forces de l'ordre, après l'arrivée de renforts importants, et sur demande du préfet et de notre direction (surtout de notre direction d'après l'officier chargé de la manœuvre...), ont forcé le blocage.

Nombreux collègues ont alors décidé de se mettre en grève devant les portes du centre, en soutien aux Gilets Jaunes et pour dénoncer le procédé, juste bon à mettre de l'huile sur le feu.

C'est ainsi qu'une trentaine de personnes, solidaires devant des revendications telles que plus de justice fiscale, la hausse du pouvoir d'achat, le maintien des services publics, un meilleur processus démocratique, et la possibilité pour tous de vivre dignement, sont restées devant le centre des finances publiques.

La CGT Finances Publiques 46 dénonce avec fermeté la disproportionnalité des moyens engagés : il y avait plus de forces armées que de gilets jaunes !

Le gouvernement n'aurait donc pas les moyens d'une politique sociale digne de ce nom mais n'hésite pas à engager des forces conséquentes lorsqu'il s'agit de faire taire la contestation.

Macron peut bien prétendre avoir ouvert les yeux. Cela reste inutile tant qu'il n'aura pas fait déboucher ses oreilles pour entendre l'exaspération de tous les citoyens!