Centre de Gestion des Retraites. Le Directeur passe présenter ses condoléances aux agents. - 13

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Lundi 5 octobre 2020. Francis Bonnet, Directeur régional, Andrée Ammirati, Directrice du pôle PPR, Luc Estruch, Gérant intérimaire du pôle juridique et comptable ont le regret de vous annoncer la fermeture de votre service...

Délocalisation et loyauté ?

La carte des « re »localisations (sic !) de missions et services, carte non-achevée, nous apprend donc que certaines villes moyennes auraient jadis perdu des missions qui seront réimplantées dans les années à venir.
Pour l’administration, à l’idiot tu montres la ville, il regarde la mission.

Dans les faits, bien évidemment, il ne s’agit pas de relocalisations mais de dé-localisations.

Il s’agira d’implantation de missions qui n’apporteront aucun renforcement du service public de proximité au service des usagers des villes « choisies » puisqu’il s’agira uniquement d’unités de « back-office », d’appui au réseau ou encore de centres d’appels.

Ainsi le centre de gestion des retraites de Marseille devrait être pulvérisé à l’horizon 2022/2023.

Une quarantaine d’emplois qualifiés sont donc délocalisés. Bien sûr, lors de la « re »localisation, des emplois seront aussi supprimés.

Bref, la DG et la Drfip 13 ont avancé masqué pour asséner ce coup dur non seulement aux agents mais aussi à une ville qui n’a pas les moyens de perdre des emplois qualifiés. Qui nous parle de loyauté ? Les faux-nez.

Le service public, par ses missions et les emplois qualifiés qu’il génère contribue à réduire les inégalités. Marseille est sur le podium des inégalités socio-économiques.
Rien ne saurait justifier cette politique de gribouille uniquement motivée par la logique des économies d’échelle et l’optimisation immobilière.

Que dire du cynisme de la DG qui aujourd’hui met en concurrence la ville moyenne appauvrie et la grande ville inégalitaire ?
Que dire du cynisme envers les agent.es, leur professionnalisme et leur investissement aujourd’hui balayé par les liquidateurs de nos missions et de nos droits et garanties ?

La CGT Finances publiques 13 a mis en garde les agents à plusieurs reprises, expliquant la tactique qui consistait pour la DGFIP et les directions locales à dissocier les restructurations pour éviter un front commun des agents.
C’est aujourd’hui, comme l’avait annoncé la CGT, au tour des services de direction.

A qui le tour prochain ? Au service liaison rémunération ? Aux missions domaniales ?

Plus que jamais, dans l’unité, le nouveau réseau de proximité ne doit pas se négocier mais se combattre !

Colonne de droite publique: