CGT Finances _ La Dette Publique

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Fiche n°1 :

Malédiction austéritaire ou réponse aux besoins ?

La crise sanitaire a eu entre autres pour effet de provoquer dans tous les pays une explosion de la dette publique. Les discours alarmistes ont été mis un temps en sourdine mais reviennent aujourd’hui en force. Ainsi le Programme de stabilité budgétaire que le gouvernement vient de transmettre à la Commission européenne prévoit une réduction à marche forcée des dépenses publiques afin de faire baisser la dette.

 

Fiche n°2 :

Une nécessité : dégager le financement public de l’emprise des marchés financiers.

UNE DETTE PUBLIQUE SOUTENABLE MAIS PORTEUSE DE RISQUES

Malgré sa forte progression du fait de la crise financière, la dette publique devrait rester soutenable à moyen terme car il est peu probable que la BCE relève rapidement ses taux d’intérêt et l’épargne au niveau mondial est abondante. L’État devrait donc facilement trouver preneur pour ses emprunts d’autant qu’en rachetant une grande partie des titres publics émis, la BCE sécurise les prêteurs.

 

Fiche n°3 :

Les milliers de milliards d’euros des banques centrales pour les services publics, pas pour les marchés financiers !

Ce qui pose problème avec la dette publique, c’est qu’elle nous place dans la dépendance des marchés financiers, qui ne connaissent que la rentabilisation des
portefeuilles, et surtout pas le développement des services publics. On nous dit qu’il faudrait, soit en passer par leurs fourches Caudines, soit diminuer les dépenses publiques pour réduire la dette – ce qui est une autre façon de se soumettre aux critères de la finance capitaliste.

Or il y a une autre solution. Changer l’orientation des milliers de milliards d’euros créés par les banques centrales, ce serait faire d’une pierre deux coups : priver les marchés financiers de leurs munitions, et répondre aux exigences démocratiques d’un nouveau développement des services publics en France et dans toute l’Union européenne