DL et Compte-rendu du Conseil National de l'Action Sociale du 10 juillet 2018 : Allô Bercy! Ici la terre

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L'ordre du jour de ce Conseil National d'Action Sociale portait principalement sur le bilan de l'année 2017 mais également sur le plan d'action proposé par le secrétariat général.

S'agissant du plan d'action issu du groupe de travail commun CNAS/CTM du 31 mai 2018 sur les orientations d'action sociale ministérielle, le président de séance, DRH de Bercy, a rappelé que le budget de l'action sociale était un budget important et qu'il était nécessaire de vérifier la bonne utilisation des prestations, car il y a des faiblesses !

Par exemple la segmentation en trois grands opérateurs, AGRAF (restauration), ALPAF (logements et prêts) et EPAF (vacances enfants et familles).

Les différentes propositions sont essentiellement des audits, que ce soit par le CGEFI (contrôle général financier) ou des audits privés.

Pour la CGT :

  • - tout d'abord des questions claires ont été posées dans la déclaration liminaire sur lesquelles nous attendons des réponses
  • - les trois grandes associations ont des spécificités propres et ce n'est pas en les réunissant en un seul opérateur (cf fiche jointe)  que ça simplifiera les différentes prestations
  • - il faut partir des besoins des agents, d'où l’intérêt d'un questionnaire s'adressant aux actifs mais aussi aux retraités
  • - beaucoup d'agents ne connaissent pas ou mal les différentes prestations d'action sociale car ils pensent qu'ils n'y ont pas droit, un gros effort de communication doit également être fait auprès de toutes et tous
  • - le budget doit tenir compte des besoins mais doit également être calculé sur 3 % de la masse salariale des actifs et retraités concernant les vacances, le sport, les loisirs. La restauration et le logement étant des budgets à part
  • - les lettres de missions des audits doivent être adressés aux organisations syndicales et nous devons être auditionnés
  • - les avenants aux conventions d'objectifs et de moyens doivent nous être soumis car il est hors de question que des modifications y soient apportées sans concertation.