LE 22 MARS 2018 PAR LA GRÈVE ET LES MANIFESTATIONS Défendons toutes et tous la Fonction publique !

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UN PEU PARTOUT, DES LUTTES LÉGITIMES 

Les politiques destructrices, tant pour les agents que pour les missions publiques, passent mal.

Dans de nombreux secteurs, des mouvements font irruption, se développent, s’inscrivent dans la durée.

C’est notamment le cas dans l’Éducation nationale, dans les EHPAD, chez les personnels surveillant·e·s de prison, dans la filière sociale, chez les conseiller·ère·s d’insertion et probation, à l’Office national des forêts, dans de nombreux hôpitaux et collectivités territoriales, …

Partout, les mêmes exigences légitimes sont mises en avant : la véritable reconnaissance des missions publiques essentielles, une meilleure prise en compte des qualifications, des revalorisations salariales, les effectifs et les moyens pour un service public de qualité, l’amélioration des conditions de travail.

Ces luttes, par ce qu’elles expriment, s’opposent frontalement aux politiques libérales et austéritaires actuellement mises en œuvre

LES ANNONCES DU 1er FÉVRIER : UNE PROFONDE ET DANGEREUSE AGGRAVATION 

Sourd aux justes revendications portées unitairement le plus souvent, le gouvernement choisit de franchir un nouveau cap le 1er février dernier.

En préconisant un plan de départ volontaire pour accompagner les abandons de missions et les nouvelles suppressions d’emplois envisagées, le recours accru au non-titulariat et à la précarité, l’extension du salaire au mérite et donc de la rémunération accessoire et discriminante, la diminution des instances de représentation du personnel, c’est à une nouvelle attaque d’une très grande violence à laquelle se livrent Edouard Philippe et Gérald Darmanin.

Si le fond, d’une extrême gravité, ne saurait être occulté par la forme, cette dernière est quand même révélatrice des méthodes gouvernementales. En effet, sur des sujets aussi importants, les organisations syndicales n’avaient même pas eu en amont le début du commencement d’une information !

Parler ensuite d’une concertation qui va s’ouvrir et prendre le temps des échanges semble au minimum un peu surréaliste…

ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE LE 22 MARS POUR FAIRE CHANGER LE CAP DU GOUVERNEMENT ! 

Si des doutes pouvaient subsister chez certaines et certains, ils n’ont plus lieu d’être !

Le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement portent un projet de casse de la Fonction publique, des valeurs progressistes qu’elle porte et, à rebours de leurs déclarations de façade, ont choisi la voie de la confrontation.

L’heure n’est donc plus à d’éventuelles hésitations mais bien à l’action.

C’est pourquoi, la CGT Fonction publique se félicite de l’appel unitaire très large à la grève et aux manifestations le 22 mars, initiative pour laquelle elle a beaucoup milité.

Elle appelle d’ores et déjà à s’emparer massivement de cette journée d’action que, pour sa part, notre organisation inscrit résolument dans un processus de mobilisation.

Parce que la Fonction publique est notre bien commun et qu’un grand nombre des revendications mises en avant dans les trois versants de la Fonction publique partent d’un même constat et poursuivent les mêmes buts, la CGT Fonction publique appelle également à la convergence de toutes les luttes ce 22 mars.