LE GOUVERNEMENT CIBLE LA DGFiP - La DG est complice

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TOUT DOIT DISPARAITRE - LA DGFIP EN DANGER DE MORT

 

Au dire du ministre Gérald Darmanin, nous serions un vivier majeur de suppressions d’emplois. 2 130 suppressions d’emplois supplémentaires sont d’ores et déjà programmées pour 2019 à la DGFIP. Et il ne compte pas ralentir le pas pour les années suivantes, bien au contraire !

Réformes de la fiscalité et des cotisations, de la comptabilité publique, au sein de la sphère foncière et cadastrale, refonte des process de travail dans les services, démantèlement du réseau (restructurations internes) et démembrement (externalisations et privatisations de missions), servent une politique plus globale de transferts de richesses vers les détenteurs de capital. Tout cela vise à la casse et à la marchandisation des services publics, à la liquidation de la Sécurité sociale et à la dégradation des retraites et des pensions.

La DGFIP, avec plus de 90 000 agents et ses missions indispensables à la mise en oeuvre de la solidarité nationale et locale, se retrouve ainsi au coeur du cyclone.

La suite logique engagée par ce gouvernement et la DG, si nous ne les stoppons pas, est de s’attaquer au principe même d’une administration centrale à réseau déconcentré en développant la création d’agences publiques spécialisées dans la réalisation de tel ou tel type de mission, en remplacement de services de la DGFIP (recommandations du comité CAP2022).

Ce serait la cohésion globale, la maîtrise et le contrôle de l’action publique comptable, foncière et fiscale qui serait détruite. Dans de tels cadres, jusqu’où irait la soumission aux lois du marché ?. Ce serait aussi des moyens toujours plus réduits, tout en s’attaquant au statut même des agents (développement des statuts de droit privé).

Où en est-on aujourd’hui dans cette entreprise destructrice ?

 

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