Le "QUI à DIT?" n°3

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Le jeu mystère des citations aux Finances Publiques 

Rappel du principe : on vous propose une citation, il faut en retrouver l’auteur.

Ici, l’auteur de la citation dresse  une critique acerbe de la financiarisation de la mondialisation en considérant qu’elle a favorisé un effet de concentration parce que c’est une économie de « superstars ».

« La mondialisation connaît une crise majeure, et ce défi énorme requiert un effort collectif, afin de trouver et mettre en œuvre des solutions.

On s’est souvent trompé, parfois encore récemment, en disant “vous allez voir tous nos sujets vont s’arranger parce qu’on va avoir la croissance”.   Elle n’est pas une fin en soi, elle  reste un moyen […] Cette croissance est structurellement de moins en moins juste : il y a une concentration sur les 1% les plus riches qui se fait à chaque fois.  […]

On doit arrêter cette tendance à détricoter notre droit social pour s’ajuster la mondialisation. Et là aussi, je souhaite qu’on puisse avoir une discussion au G20 pour qu’il y ait dans le monitoring du FMI et des autres instances, une surveillance des réformes nationales en faveur de la cohésion sociale.  »

Qui peut bien être l’auteur de ces mots ? Le militant d’une ONG partisan de la décroissance ? Un syndicaliste issu d’un pays émergent ? Un « rien » dans un hall de gare ?

  • Indice : dans la continuité de son allocution, l’auteur de ces propos a également indiqué qu’il faut  arrêter d’être paradoxaux en disant cela dans les enceintes internationales mais en demandant à des pays, les mêmes, de détricoter leur droit social, pour pouvoir ajuster les choses à un niveau qui devient sous-optimal, et qui ne permet pas la protection minimale pleinement requise. »

Pour la CGT Finances Publiques, la financiarisation a accru la pression sur les salariés, développé la précarité et réduit l’investissement dans la sphère productive. Ceci a aboutit à une dégradation constante de la place, de la valeur et du sens du travail.

Nous dressons depuis des années le constat d’une crise structurelle touchant au fondement même du capitalisme, basé sur une mondialisation qui génère une mise en concurrence exacerbée et globale du monde du travail.

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