Dans une note publiée le 26 mars dernier, l’Insee a confirmé ce qui était attendu depuis plusieurs jours : les chiffres du déficit public sont moins bons que prévus en 2023.

Depuis quelques semaines, une nouvelle expression s’est invitée dans le paysage économique, médiatique et politique : la « smicardisation » de l’économie française.

Lors du Journal télévisé du 20 heures le dimanche 18 février 2024, le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé que le gouvernement réduirait de 10 milliards d’euros les dépenses publiques en 2024, en plus des 16 milliards déjà prévus dans le projet de loi de finances.

Dans la dernière publication de la Dares du 9 février 2024, les résultats provisoires pour le quatrième trimestre 2023 indiquent que les salaires auraient augmenté plus vite que l’inflation fin 2023.

Lors de son discours du 11 mai 2023 sur la politique industrielle, le président de la République déclarait « qu’on […] recrée de manière nette des usines : 200 créations nettes d’usines en 2021-2022 et 300 depuis 2017, ce qui veut dire qu’on a réparé la moitié des destructions d’usines faites dep

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé dimanche 21 janvier que les prix de l’électricité augmenteraient bien d’environ 10% à partir du 1e février 2024, à la suite du rétablissement des taxes sur l’électricité pour sortir du bouclier tarifaire.

Dans sa dernière publication de janvier 2024, la Lettre Vernimmen annonce que les entreprises du CAC 40 ont établi un nouveau record, puisqu’elles n’ont jamais redistribué autant de profits à leurs actionnaires depuis que cette étude est réalisée.

Dans le cadre d’une étude commandée par la CGT, des économistes du Clersé et du LEM ont chiffré le montant des aides publiques bé

Dans le cadre d’une étude commandée par la CGT, des économistes du Clersé et du LEM1 ont chiffré le montant des aides publiques bénéficiant aux entreprises françaises. Le rapport montre que la puissance publique continue de maintenir le système capitaliste français sous perfusion.

Il suffit parfois de quelques phrases pour que la réalité crue du conflit entre le travail et le capital saute aux yeux.

Investir dans le secteur du soin et du lien relève d’un double enjeu pour l’égalité : d’une part, répondre aux besoins sociaux de la petite enfance jusqu’à la perte d’autonomie, c’est permettre de socialiser une partie des tâches domestiques majoritairement assumées par les fem

C ’est peu dire que l’air du temps est lourd. Il faut compter à la fois avec l’approfondissement de la crise climatique, de la crise sociale, politique, et des contradictions de notre régime économique qui apparaît chaque jour plus insoutenable.

Toujours plus importantes, les exonérations de cotisations sociales, pudiquement nommées « allégements » par le patronat et les services de l’État, représentent en 2022 plus de 73,6 milliards d’euros de pertes, en hausse de 13,1 % sur un an.

Depuis la résurgence de l’inflation mi-2021, le gouvernement utilisait tous les arguments à sa disposition pour ne pas augmenter les salaires, parmi lesquels l’éventuelle boucle « prix-salaires » qui pourrait en découler.

Après le vent de la supposée « grande démission »1, c’est désormais celui de la semaine de quatre jours qui souffle en Europe, vue comme une réponse à la perte de sens généralisée au travail.

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