Plus de 80 agents de l'ensemble des services du Centre des Finances Publiques de Nanterre-Tivoli se sont réunis ce jeudi 20 juin 2019 en assemblée générale avec le soutien des organisations syndicales (dans le cadre de l'intersyndicale CGT, Solidaires et FO).

Les discussions ont porté sur le projet de destruction de la DGFiP et sur ses conséquences :

- suppressions d'emplois, licenciements

- mobilité forcée

- disparition du service public

Les agents réunis se sont exprimés, leur réponse est claire :

Jeudi 6 juin, les services de Bercy de M Darmanin ont envoyé à l’ensemble des directions régionales et nationales les cartes 2019/2022 de la déconcentration de proximité avec un communiqué vantant l’augmentation « des points de contacts » de la DGFiP à l’horizon 2022.

Il s’agit d’une véritable oeuvre de propagande visant à masquer l'équivalent d'un plan social massif à la DGFIP et sa destruction méthodique.

Les organisations de la CGT Fonction publique condamnent la poursuite et l’aggravation de la transformation libérale de la société au service du capital, confirmées dans le discours de politique  générale du Premier ministre en date du 12 juin.

C’est une transformation profonde de l’État et des missions publiques qui est organisée afin de mettre fin à toutes les formes de solidarité au profit de la concurrence et de la privatisation du bien  public.

Face aux 120 collègues rassemblés, face aux interventions de plusieurs services et sites, la seule réponse qui a été donnée est clairement méprisante : « nous ne sommes pas autorisés à vous en dire plus » … « nous ne sommes pas autorisés à vous transmettre des documents », le tout entrecoupé de paroles autoritaires, voire déplacées de la part du directeur du pôle transverse.

 

Les organisations syndicales représentatives se sont rencontrées ce vendredi 14 juin au matin.

Elles font le constat de l'attaque violente que constitue le plan de casse de la DGFIP élaboré par Darmanin, la DG et les directeurs locaux sous le vocable de « géographie revisitée ».

Cette attaque est d'une extrême violence contre les missions, les structures et services et bien sûr les agents et leurs droits et garanties. C'est la stratégie du choc, avec les fermetures massives de services et la mobilité forcée.

Pages