Généralités :.

Le DG précise que nous sommes bien entrés dans la phase du PRA depuis lundi. Environ 2/3 des agents sont mobilisés en présentiel et en télétravail.

Globalement la DG n’a pas connaissance d’incidents majeurs, même si des ajustements seront sûrement nécessaires et comme pendant le PCA, la DG interviendra sur toutes les remontées des OS en cas de problème.

Pas de rupture de stock au niveau des masques, la réserve restante à la DGFiP permet de compenser les problèmes d’approvisionnement à certains endroits par les préfets.

La lecture de la note d'application de l'ordonnance sur les congés du 29 avril 2020 à la DGFiP, nous amène à porter plusieurs remarques questions et revendications.

La CGT Finances Publiques continue de dénoncer cette ordonnance et de son application à la DGFiP. Nous rappelons que les collègues n'ont pas eu le choix :

• Ni de rester confiner ;

• Ni d'être en ASA le matériel de « télétravail » n'étant pas suffisant pour tous les personnels ;

• Ni d'être en présentiel à temps complet ou par rotation ;

Monsieur le Ministre de l’Action et des comptes publics

La Commission exécutive nationale de la CGT Finances publiques, réunie en audio-conférence le 5 mai 2020, a décidé de vous interpeller au sujet de la date de déconfinement liée à la pandémie de Covid-19, fixée par le gouvernement au 11 mai 2020.

Sous couvert d’une pseudo « unité nationale », gouvernement et patronat sont prêts à tout pour un redémarrage rapide de l’économie avec les profits qu'elle génère, quand bien même il faudrait sacrifier des vies humaines.

Si la crise sanitaire que traverse le monde a indubitablement mis en lumière l’aberration du système économique capitaliste qui domine le monde, il faudrait être très naïf pour imaginer que ceux qui profitent directement de ce système, le transforment spontanément en profondeur à la sortie de la crise.

A  la veille des annonces du Premier Ministre concernant le  «déconfinement progressif»,  les organisations syndicales et de jeunesse exigent que priorité absolue soit donnée à la santé et aux moyens pour vivre des travailleur-ses et de l’ensemble de la population. La pandémie est loin d’être sous contrôle et la communauté médicale et scientifique craint une “deuxième vague”. Dans  les  conditions  actuelles  de  l’épidémie,  faire  primer  l’économie  sur  la  santé  est inacceptable.

Jamais avare de déverser sa bile haineuse contre les agents de la fonction publique, l' iFRAP* — officine patronale et lobby de la droite libérale — a récidivé une fois de plus le 30 avril.

Vous nous pardonnerez ces quelques citations indigestes et de bas étage néanmoins nécessaires à l’illustration de notre propos :

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