La crise sanitaire que nous traversons nous rappelle utilement la nécessité du service public en général et de l'administration des finances publiques en particulier. Elle assure des missions souvent méconnues et pourtant essentielles au coeur du fonctionnement de l’État et des collectives locales.

Ce 28 septembre s’est tenue une visio conférence avec les organisations syndicales et le DG afin de faire le point sur la crise sanitaire et les mesures mises en place à la DGFiP.

Dans ses propos, le DG a expliqué la différence de gestion de crise entre le printemps et aujourd’hui. La gestion se fait de manière différenciée selon les zones d’alertes, mais aussi selon les préfets car des différences de gestion de crise apparaissent entre des zones en alerte équivalente. Ainsi ce sont les préfets qui décident de l’ouverture ou non des accueils au public, etc.

Le gouvernement a décidé de nous faire vivre avec le virus, le ministre Lemaire lui-même l’a dit lors de l’audioconférence du 5 mai : il nous faut apprendre à vivre avec le virus.

C’est une décision lourde de responsabilité et qui oblige le gouvernement à tirer les leçons et à apprendre à nous faire cohabiter avec le virus.

Or, il n’en est rien !

Lors du groupe de travail de relecture global des décisions prises en matière de Lignes directrices de gestion relatives à la mobilité, l'administration a finalement annoncée qu'elle renonçait « pour les mois qui viennent » à imposer un délai de séjour de 5 ans maximum sur poste aux chargés d'enseignement de l'ENFiP.

Cette victoire est à mettre à l'actif des personnels de l'ENFiP qui ont massivement signé une pétition pour dénoncer cette mesure injuste.

Ce 17 septembre des dizaines de milliers de manifestants dans toute la France, celles et ceux qui font vivre notre pays au quotidien, les jeunes, les retraités, les privés d’emploi, ont exprimé le rejet d’une politique qui nous amène à un monde pire qu'avant !

Dans ce contexte si particulier de la pandémie de COVID19 et la déstabilisation des collectifs de travail qui en résulte, c’est notre visibilité dans l’espace social à travers ces manifestations qui était à l’ordre du jour.

Le 17 septembre peut ouvrir une nouvelle séquence revendicative en premier lieu à la DGFIP.

Généralités :.

Le directeur général constate une nette hausse, comme partout, du nombre de collègues atteints de la covid-19, avec environ 300 cas avérés et 300 cas suspects.

La tendance est donc bien à la hausse, avec quelques craintes au niveau des ENFiP, mais les situations sont sous contrôle et il n’y a aucun cluster d’ampleur à la DGFiP. La DG reste vigilante.

Ce groupe de travail comprenait deux fiches :

N°1 : dispositif de prévention et organisation des services,

N°2 : point particulier sur certaines mesures de protection des agents.

 

Selon la direction générale, plus qu’un retour d’expérience, ce GT devait être analysé comme un point d’étape, compte tenu de l’évolution actuelle de l’épidémie. C’est le moment d’approfondir certains sujets et préparer les semaines à venir, parce que l’environnement sanitaire est en train de changer.

Au cours de sa déclaration liminaire (que vous trouverez sur le site ICI), la CGT a rappelé que les règles de gestion actuelles avaient été élaborées au cours de longs cycles de discussion entre l’administration et les organisations syndicales en 2010 ; elles ont depuis souvent été mises à mal par l’administration qui, avec cette série de GT, finit de les enterrer.

La DGFiP a décidé la fermeture de 4 ateliers d’éditique (Marseille, Strasbourg, Clermont-Ferrand et Limoges).

Ne subsisteraient au 1er septembre 2021 que 4 ateliers (Meyzieu, Poitiers, Reims et Nemours)

Pourtant le travail ne manque pas : l’Administration elle-même mentionne dans ses documents qu’elle a pris l’attache d’autres Administrations et Ministères pour leur offrir un service dit click-easy (impression, mise sous pli et expédition, de tout courrier adressé par une administration à un administré). Davantage de travail, avec moins d’ateliers et d’agents ?

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