Patronat et gouvernement se relaient pour expliquer que les revendications salariales ne feraient qu’aggraver la montée des prix. C’est une manière commode de faire porter aux salarié·es la responsabilité de l’inflation… quand le monde du travail se bat précisément pour en contrer les effets !

À la suite des nouveaux projets de loi de finances qui viennent acter le budget de l’État et de la Sécurité sociale, les libéraux se réjouissent de nouvelles baisses d’impôt tout en avançant qu’il reste du chemin à faire pour que la France ne soit plus un « enfer fiscal ».

Initié en septembre, le mouvement social s’amplifie. Le mot d’ordre est clair : des augmentations de salaire immédiates et générales, pour toutes et tous. Les raisons de se mobiliser sur cette thématique ne manquent pas.

Le gouvernement a fait passer en force le projet de loi finances 2023 en utilisant l’article 49.3 de la Constitution pour passer outre son absence de majorité à l’Assemblée nationale.

Si le patronat et le gouvernement refusent catégoriquement les augmentations générales de salaires, ça serait pour le bien des salarié-e-s eux-mêmes. Voilà le genre d’argument que nous entendons de plus en plus ces dernières semaines.

Dans la droite lignée des discussions autour des « emplois vacants », patronat et dirigeants s’insurgent contre un supposé phénomène de « grande démission », phénomène discutable tant du point de vue quantita

Le PLF 2023 a été présenté. Ce mémo donne un tour d’horizon de ce qu’il contient. Sans surprise, la (mauvaise) stratégie gouvernementale est maintenue… pour le plus grand plaisir du patronat.

Malgré le refus de la majorité présidentielle d’inscrire la taxation des super-profits dans la loi pour le pouvoir d’achat, le décalage entre d’un côté la majorité qui doit se serrer la cei

Fin octobre 2020, Elisabeth Borne, alors Ministre du travail, lançait une mission en vue de mieux reconnaitre les « salariés de la deuxième ligne », qui selon ses propres mots, « ont permis de tenir au plus fort de la crise ».

Le gouvernement laisse régulièrement entendre que la situation économique du pays serait « meilleure » qu’ailleurs, notamment sur le front du pouvoir d’achat (pour justifier de… ne surtout rien faire). Des propos fermement démentis par les faits.

 

Alors que l’inflation dépasse désormais les 6% sur un an, le niveau des salaires et le « pouvoir d’achat » sont les principales préoccupations des travailleurs·ses, des jeunes et des retraités et sont au coeur des actions et revendications de la CGT.

Promis depuis quelques mois pour contrer la vigueur de l’inflation, le projet de loi pour le pouvoir d’achat discuté en ce moment au Parlement rate inévitablement la cible.

Depuis mars 2020 et le début de la pandémie de Covid, nous entendons régulièrement parler de pénuries et de difficultés d’approvisionnement, de l’alimentaire à l’automobile en passant par le textile.

Comme nous l’avions signalé l’an dernier1, les résultats du CAC 40 du premier semestre 2021 étaient exceptionnels et avaient battu tous les records. Or, on dit que les records sont faits pour être battus.

Ministre de l’économie et Ministre du Travail se sont relayés le week-end dernier pour préparer les esprits en vue d’une nouvelle réforme de l’assurance chômage, qui pourrait arriver dès septembre.

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