Mémo éco n°106 - Pourquoi il faut taxer les super-profits : Le cas de Total Energies

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Malgré le refus de la majorité présidentielle d’inscrire la taxation des super-profits dans la loi pour le pouvoir d’achat, le décalage entre d’un côté la majorité qui doit se serrer la ceinture, et de l’autre côté une minorité qui roule sur l’or (noir) ne peut que sauter aux yeux. Au-delà de la question du moralement acceptable, cette taxation des profiteurs de crise est une nécessité dans un contexte de forte inflation. Pour s’y opposer, les défenseurs du capital mobilisent des arguments fallacieux, qu’il faut comprendre pour mieux contrer.

Si le groupe Total est loin d’être le seul à profiter de la situation – on pourrait citer l’armateur CMA-CGM, Engie, ou encore ArcelorMittal – il en constitue un très bon exemple