Voici le compte rendu de l'audio de ce jour.
116 collègues sont dans les locaux et 104 en téléT.
Il n'y a plus de cas probable de covid+ ; reste un collègue en cas "contact" et sa 14aine s'arrête demain.

 Pas grand chose de nouveau tout le monde attend les annonces ministérielles. Beaucoup d'inconnues entre reprise de l'école, les problématiques de transport, la "territorialisation" du plan de dé-confinement: les questions s'accumulent.
 
Les chefs de service comme prévu, ont été sollicités sur le sujet de l'aménagement des locaux. C'est un sujet prégnant, car tout le monde voit bien que nous sommes installés dans des conditions tout à fait défavorables par rapport à la distanciation sociale à respecter. Pour pallier cette difficulté, la reprise prévoirait des rotations de personnels... Cela reposerait la question du positionnement administratif des collègues qui seraient contraints de rester chez eux: ASA? S'ils restent en ASA, et sachant que l'état d'urgence sanitaire n'est pas levé, que resterait-il à la fin de leurs jours de congés? 
Cette semaine devrait sortir une note sur l'application de l'ordonnance sur les congés. Nous serons informés dès que possible.
 
Pour le Directeur, nous serions alors dans une situation inextricable, et il prendrait d'autres mesures pour préserver une qualité de vie aux agents.
 
Les CDS doivent aussi commencer à réfléchir aux tâches qui leur paraissent prioritaires au moment de la reprise pour ensuite les confronter aux directives nationales. Ce sera fait service/service. Les chefs de service peuvent d'ores et déjà réfléchir globalement à la suite; ce sera de toute façon à grands traits, rien de précis n'est exigé.

C'est un état des lieux que nous souhaitons faire. La question de l'accueil est sensible; il faut cadrer cette question qui sera aussi regardée à l'aune des directives nationales. Il faut aussi regarder les calendriers des échéances fiscales, recenser nos priorités.
Bref, nous devons regarder tout ça avec un effectif présent minimal et un maximum de téléT.
 
Tout ça est une réflexion départementale que nous devons avoir, et voir si ça colle avec les directives nationales. 
 
Au plan national, très peu de visibilité: les questions immobilières sont quasi-insolubles, la DG souhaite encore pouvoir limiter le présentiel, les dates pour les arrivées des stagiaires sont desserrées, la question de la ré-ouverture des établissements scolaires est encore en suspens...
La disponibilité des collègues en garde d'enfant reste un sujet important pour pouvoir connaître le taux de présents; tous ces sujets sont liés. 
Pour le Directeur, il faut capitaliser sur l'existant, nos indicateurs avant la crise étaient plutôt bons il nous faudra garder en mémoire les bonnes pratiques.
Mais bien évidemment, le virus est là et nous allons vivre avec lui. 
 
Le SG va commander des masques pour tout le Ministère. 
Le Directeur reste sur la ligne de protection maximale des agents; renvoyer le dé-confinement à chaque direction ou département rend complexe aussi toute décision ou démarche.
Le 28 est un département sensible du fait de sa population qui travaille massivement en région parisienne.

Pour les collègues qui sont non-sédentaires (BDV, Domaines,huissiers, etc.), le retour sur le terrain se fera(it) en fonction des enjeux et des urgences. Cela va aussi dépendre des stocks arrivés; mais tout ça dépend des déclarations ministérielles de demain; le Directeur sera-t-il autorisé de nouveau à missionner des agents pour sortir? Rien n'est moins sûr..
 
Pour le moment, il n'y a rien de prévu, et si cela devait se faire, ce sera dans des conditions de sécurité extrêmes.
 Ce n'est pas parce que les collègues seront protégés que nous assurerons nos missions "comme avant", et donc que l'on sortira... Il faut aussi apprécier l'urgence, le caractère indispensable, etc. 
 Nous allons forcément re-démarrer en mode dégradé, et après arriver à trouver les équilibres indispensables à une montée en puissance très progressive... Il faudra aussi s'entraider entre collègues pour éviter que tout s'émiette et nous mette dans des situations catastrophiques.

Tout cela va donc dépendre des annonces ministérielles, s'il y en a, prévues demain.

 Cependant, toute reprise d'activité est aussi sous-tendue par celle de nos partenaires institutionnels; là aussi, beaucoup d'interrogations sur la suite: les mairies auront d'autres chats à fouetter notamment avec les écoles avant de pouvoir de nouveau nous répondre... 
Comme vous le voyez tous, rien n'est encore calé: nous sommes dans un brouillard absolu!