1ERE PARTIE "RESTRUCTURATIONS DANS LES PO" :

A l'ordre du jour: les SGC de St Esteve, de Prades, d'Argelès, de Céret, la mise en place des conseillers aux décideurs locaux, la spécialisation de la trésorerie de Thuir, le SIP Réart, le SIP Agly/Rivesaltes.......
Nous ne pourrons rendre compte de toutes nos interventions car le CTL, prévu au départ sur un jour, à duré deux journées entières ! Sur chaque dossier, la CGT a démontré le manque de préparation de la direction qui s'est contenté de recevoir les agents... mais qui n'a rien anticipé concrètement en terme de renfort pour les nombreux postes vacants, qui n'a rien anticipé en terme d'accueil physique des nouveaux arrivants dans les services, qui n'a rien anticipé en terme de travaux à faire... et qui se fait un plaisir de laisser les agents et leurs responsables se démerder avec les problématiques "accueil" et le bordel que nos directrices mettent en place à l'arrache et dans la douleur pour les agents ! Excusez nous des termes, mais là, il n'y a pas d'autres expressions possibles !
Un CTL "restructurations" vraiment très rock'n'roll !
Allumer le feu ?
Dès le début de séance jeudi matin -sans avoir prévenu personne en amont - la directrice a voulu d'entrée jouer une partition très "hard" et a demandé à ce que la moitié de la parité syndicale sorte immédiatement de la salle et retourne suivre le CTL en audio, au motif des mesures sanitaires... (l'audio dans les PO est tellement pourrie qu'on entend pas la moitié des débats).
Avec en réponse immédiate un nombre énorme de décibels de la part des représentants syndicaux, la tentative autoritaire de la directrice s'est retournée contre elle: Elle a -au final- bien été obligée de changer de tempo et a du consentir à faire sortir uniquement pratiquement toute la parité administrative. L'intégralité des représentants syndicaux a pu rester avec donc uniquement la directrice, la DRH et la secrétaire. Ça commençait bien, l'ambiance était déjà électrique avant même que commence l'ordre du jour !
"Mesdames les directrices, êtes vous bien sérieuses" ?
Car la Directrice et la DRH l'ont joué carrément Punk avec le nouveau réseau: NO FUTURE !
La direction a convoqué ce CTL "restructurations" le lendemain même de la sortie de la liste du positionnement au 1er janvier 2022 des ALD "restructurations". Bien évidemment, les syndicats n'en ont même pas été destinataires: Pour Mme Guillouet: "Fuck les syndicats" ! C'est très clair (nous n'avons pas été destinataires non plus des plans de Rivesaltes) ! Mais que ça plaise ou non, pour l'instant, les CTL sont encore régis par des textes: les documents doivent être remis 8 jours avant un CTL aux organisations syndicales. Nous ferons remonter pour voir s'il y a vice de procédure.
Bref, sinon nous avons donc découvert ces positionnements d'agents la veille au soir, parce que tous les collègues concernés ont reçu la liste nominative des agents qui bougeaient... et que certains nous l'ont envoyée. Après avoir étudié dans la soirée ces positionnements d'agents, il est très vite apparu à la Cgt 66 que le SGC de Prades, le SGC de Céret, le SIP Agly/Rivesaltes, le SGC de St Estève, la trésorerie de Thuir, puis très rapidement l'antenne de Saillagouse allaient être en déficit d'emplois. La CGT a donc reposé la question: "Mesdames les directrices, êtes vous bien sérieuses ? "
Comment envisager une mise en place de réformes de cette importance sans même avoir les moyens humains dès le départ, car il ne faut pas être directeur pour savoir qu'il y a beaucoup de travaux supplémentaires à l'installation ? Les directrices se mettraient à hurler "Destroy les conditions de travail !", nous ne serions même plus surpris ! Est-ce bien raisonnable ? L'évidence d'un moratoire sur les suppressions d'emplois est plus que jamais d'actualité. A moins que tout soit vraiment fait pour que nous allions dans le mur et pour remplacer progressivement les fonctionnaires par des CDD ???
Sans parler des restructurations, personne ne sait dans ce département qui va prendre la tête des BDV, et -ou- du Cadastre au 01 01 2022 ! Entre le retard des SPF, le mal être des agents face à des contribuables excédés par ce retard, le manque à gagner en terme de rentrée fiscale...... et des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader dans la majorité des services, la DDFIP 66 n'est vraiment plus sérieuse et nous avons vraiment honte pour notre administration.
La direction prétend absolument ne rien savoir sur la répartition des suppressions d'emplois au 01 09 2022... alors qu'elles seront pourtant officielles en fin d'année ???
Paroles et paroles et paroles.... version grunge !!!
En refusant le mouvement local ouvert à tous les agents proposé par les OS, la direction a pensé pouvoir satisfaire nombre de demandes des agents... mais comme prévu, elle n'a donc pas pu prendre en compte l'intérêt des services, et donc les conditions de travail ! C'est flagrant vu les déficits d'emplois dans la majorité des nouvelles structures. Pour tous les collègues "satisfaits", ils vont être nommés comme ALD au 1er janvier 2022 et devront régulariser leur situation au mouvement local de 2022. Et là, il n'y a aucune garantie que l'affectation du mouvement local pour le 1er septembre 2022 corresponde à la situation obtenue au 1er janvier 2022. Pendant des mois, l'incertitude sur certaines affections va donc prévaloir, et vivre ainsi, ce n'est pas acceptable pour un minimum de sérénité. D'autant plus que la directrice a précisé que les prochaines suppressions d'emplois pourront toucher des postes restructurés (dans ce cas, les priorités pour suppressions ou restructurations vont se téléscoper, on ne sait même pas si la direction y avait pensé !).
Comment alors tenir un CTL sans avoir l'impact de la répartition des prochaines suppressions d'emplois ? Encore une fois, ce n'est pas sérieux ! Quand aux nombreux agents qui n'ont pas eu gain de cause (on pense -entre autre- aux collègues "jeunes mamans" qui vont avoir par exemple l'obligation d'aller à Rivesaltes à cause du délai de 2 ans), la DRH n'a même pas su leur dire lors des "fabuleux entretiens" s'il y aurait possibilité de travailler à distance... Circulez, y a rien à voir. Woooh ! Ca c'est rock n roll !
La Cgt n'a pas manqué de demander à Mme GUILLOUET et Mme CONRY si elles étaient les leaders d'un groupe de rock:
"Tout à l'arrache et on s'en fout, on verra bien plus tard" pourrait être leur devise de rebelles anti agents !!!
LES CONDITIONS DE TRAVAIL SONT SACRIFIEES !
C'est vraiment un choix délibéré (mais visiblement pas assumé) de la direction !
Et ce n'est pas une marguerite sur Ulysse 66 avec le téléphone des acteurs de prévention qui suffira à pallier l'indifférence totale de la direction pour les conditions de travail que les directrices détériorent à chaque fois qu'elles prennent une décision !
Toute réforme doit à minima conserver les conditions de travail des agents, voire les améliorer. Là c'est clair, la direction marche sur la tête mais persiste et signe ! C'est facile pour nos directrices d'envoyer les agents au casse pipe ! Pas grave, c'est ça pour elles la modernité !