Depuis que l’évaluation n’est plus corrélée directement au rythme de franchissement des échelons, la vigilance, voire l’intérêt des collègues pour cet exercice, a fléchi. Négliger cette étape serait pourtant une grave erreur. Tout d’abord, l’évaluation reste le marqueur de la  reconnaissance professionnelle. La DGFIP est en constante restructuration, principale pourvoyeuse de suppressions d’emplois publics, elle tient encore debout grâce à la conscience professionnelle de ses agents. Cet investissement quotidien depuis de nombreuses années n’a conduit à aucune revalorisation salariale et s’est accompagné d’une dégradation continue des conditions de travail sans contrepartie collective ou individuelle. C’est donc bien le moins que d’exiger que cet investissement soit reconnu à sa juste valeur pour chacun des agents de notre administration.

De plus, l’évaluation professionnelle reste structurante dans l’évolution de notre carrière, mais le devient également dans le cadre de nos affectations avant de l’être un jour sans doute pour notre rémunération.