Journée de mobilisation à la DRFIP du Rhône

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Aujourd'hui à l'appel de l'intersyndicale CGT, Solidaires, FO, nous étions réunis pour une journée d'action pour demander au DRFIP le retrait de son projet de fusion des RAN du département.

C'était une forte mobilisation, nous avions 14.38% soit 276 grévistes, et 5 structures fermées (Tarare, Neuville, Villefranche Riottier, Givors, SIP Lyon Centre).
D'après nos décomptes 80 % des agents étaient en grève à Tarare, tous les agents de l'accueil de l'HDF aussi ...

Ce matin, plus d'une centaine de grévistes étaient présents devant l'HDF pour interpeller le directeur. Il a refusé de nous rencontrer au motif qu'il participait à une réunion prévue de longue date.
Mr RIVARD a été chargé de nous recevoir, et une cinquantaine d'agents ont envahis son bureau, les autres étant cantonnés dans le couloir.

Il a clairement dit qu'il n'avait pas de mandat pour négocier le retrait du projet, et a essayé de répondre tant bien que mal aux agents pendant près d'une heure, pour tenter de justifier ce projet.

Nous avons appris que M. RIQUER était présent sur le site. Nous l'avons cherché et débusqué. Nous nous sommes invités à sa réunion entre directeur de la région.
Nous l'avons forcer à quitter sa réunion et rencontrer les grévistes présents.

Alors qu'il n'acceptait qu'une délégation de 5 représentants par OS, le directeur a été contraint de recevoir dans son bureau et d'entendre le mécontentement d'une cinquantaine d'agents. Ce fut un véritable dialogue de sourd, le DRFIP s'est justifié en prétextant que les OS ne lui avaient jamais proposé de contre-projet pour la "modernisation" des RAN (alors que le sujet n'a jamais été évoqués auparavant et que les OS ont découvert ce projet avec les documents préparatoire du CTL, et ont été mises devant le fait accompli).

Alors que la demande lui a été clairement faite, il a refusé de suspendre le projet qu'il avait envoyé à la DG.

Ce faisant il reste campé dans une attitude de mépris et refuse le geste qui permettrait de débloquer la situation.

Face à une telle mauvaise foi, à un tel cynisme, l'intersyndicale et l'ensemble des agents ont préféré quitter le bureau du directeur.

Les agents ce sont ensuite dirigés à la CAE pour un barbecue festif.

Les chiffres de la grève ont tardé à être communiqués aux OS. Et pour cause, ils montrent un véritable engagement des agents dans le département avec une très forte implication des sites de Villefranche et Tarare.

Suite à une telle mobilisation, l'intersyndicale a décidé de retourner mardi 13 juin à la rencontre des agents des sites de Villefranche et Tarare pour échanger avec eux sur la suite de la mobilisation.

Il est envisagé, si la solution est retenue par les agents de ces sites, une grève reconductible sur ces deux RAN.

Ne baissons pas les bras face au mépris de notre directeur, continuons à nous battre pour défendre nos droits.

Colonne de droite publique: