Les cadres A+ syndiqués CGT de la DRFiP 69 appellent leurs collègues cadres A, IDIV, IP et AFiPA à voter CGT

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Notre carrière : une possibilité de progression nettement remise en cause

La fonction publique a été construite sur la possibilité de progression, via les concours. Soit, nous savions tous que le prix à payer pouvait être une mutation hors de notre département d’origine mais, les règles - et notamment l’ancienneté, les charges de famille - connues et transparentes, garantissaient une pleine égalité entre tous.

Le libéralisme a balayé ces garanties collectives, qui nous permettaient de nous projeter. Aujourd’hui, il s’agit de se vendre lors d’entretiens menés par les directeurs, et conclus par des décisions dont l’opacité est sans appel.

Plus de certitude quant au retour dans le département d’origine, il faut faire un choix entre carrière et vie personnelle.

Comment, dès lors, passer un concours, une sélection dans ces conditions ? Devons-nous renoncer à un déroulé de carrière qui nous permettait une vraie progression ?

Les possibilités réelles de carrière à la DGFIP se restreignent. Désormais un jeune inspecteur dispose de maigres possibilités d’évolution et les AFIPA sont quasiment en bout de course, sur une voie de garage. Pour la CGT c’est tout simplement inadmissible.

La gestion actuelle des services dans le cadre d’une pénurie sans précédent

L’administration se lamente sur la difficulté à recruter depuis quelques années… Aujourd’hui, 6000 emplois sont vacants sur tous le territoire, 50 % des lauréats du concours C ne rejoignent pas leur affectation...

Occultant avec une hypocrisie méprisable leur immense responsabilité dans la politique de suppressions d’emplois affectant nos services depuis 20 ans, nos directeurs se font les VRP d’une DGFiP attrayante qui réserverait une vie de rêve aux jeunes étudiants.

Libéralisme encore ! Les postes vacants sont ouverts à des contractuels, évidemment exclus de la protection du statut et des formations initiales !

Malgré ces recrutements organisés en catastrophe, les chaises vides obèrent la bonne marche des services.

Nous gérons nos services, parfois au bord de l’épuisement, toujours en situation d’urgence face à des usagers exaspérés par les longues files d’attente et des e-contacts sans réponse.

 

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