Réunies ce 5 novembre, les directions de l’Union Fédérale CGT des Syndicats de l’État, de la Fédération CGT des Services publics et de la Fédération CGT de la Santé et de l’action sociale affirment leur état d’esprit offensif dans cette période difficile.

Plus de huit mois de crise sanitaire et sociale, une deuxième vague qui s'annonce particulièrement virulente malgré un nouveau confinement, la santé des agents et des collectifs de travail mis à rude épreuve, le télétravail comme nouvelle norme pendant ce pic de pandémie, des agents légitimement inquiets et une population en colère face aux choix gouvernementaux de protéger les profits des grandes entreprises et les dividendes des actionnaires plutôt que la santé publique et la protection sociale...

Convergence de crise sanitaire, économique, environnementale, sociale et menace terroriste... La France et le monde du travail font face à un péril inédit. Pour la CGT, le syndicalisme et les revendications ne peuvent être confinés !

D’un point de vue sanitaire, la situation est « hors de contrôle » avec une circulation du Covid bien supérieure à celle du mois de mars . Pourquoi ? Parce que les leçons n’ont pas été tirées : les fermetures de lits dans les hôpitaux continuent, les personnels sont épuisés et l’organisation des tests dysfonctionne...

Les contrôleurs et inspecteurs stagiaires, personnes dites fragiles, effectuent leur formation en tout distanciel depuis septembre pour les A et octobre pour les B.

A ce titre, l'administration avait décidé de manière unilatérale de ne pas leur attribuer la prime de scolarité au motif qu'ils étaient chez eux et n'engageaient pas de frais pour suivre leur scolarité.

Depuis plus de 2 mois, la CGT Finances Publiques n'a de cesse de dénoncer cette situation inique.

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