Mémo éco n°126 : La RTT sauce patronale n'est pas une RTT

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Après le vent de la supposée « grande démission »1, c’est désormais celui de la semaine de quatre jours qui souffle en Europe, vue comme une réponse à la perte de sens généralisée au travail. Le fait que l’idée fasse son chemin est une bonne nouvelle ; le fait que le patronat commence à s’en emparer doit en revanche nous conduire à la plus grande vigilance.

Ce mémo vise à tirer les enseignements des expérimentations européennes en la matière, et à rappeler que si la RTT est une nécessité, elle ne peut être laissée aux mains du patronat… sous peine de payer nous-même la RTT ! Derrière le partage du temps de travail ou de la valeur ajoutée, on retrouve toujours le conflit entre capital et travail.