Pour nos dirigeants nos droits sociaux seront toujours de trop, ça suffit !!!!!
Les économies prévues par le gouvernement ne tiennent pas compte qu’un report de l’âge de départ en retraite implique de nombreuses nouvelles dépenses.
En effet, lorsque l’on recule l’âge de la retraite, cela implique de nombreux travailleurs supplémentaires au chômage, soit du côté des jeunes qui ont des débouchés réduits pour trouver emploi soit des travailleurs plus âgés qui ne trouvent plus d’emploi à l’âge de la retraite.

Les manifestations du 19 janvier ont été une réussite. Près de deux millions de personnes ont manifesté leur opposition (plus de 30% des agents du MEFSIN se sont portés grévistes) et une forte majorité de la population refuse toujours la réforme sur les retraites.

Le gouvernement reste sur son projet de recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans qui consite à faire payer aux seuls travailleurs le coût de sa réforme ! Il persiste donc à faire du travail la seule variable d’ajustement.

Quel lien entre revenu, catégorie socio-professionnel et maladies chroniques ?

Existe-t-il un lien entre maladie chronique et travail ? Si établir le lien entre un travail précis et le développement d’une maladie chronique n’est pas une mince affaire, bien que cela soit possible
pour certains métiers, globalement les données disponibles de la Drees nous indiquent qu’aujourd’hui, le travail est corrélé à l’apparition ou non d’une maladie chronique.

Par une mobilisation des grands jours

À la DGFIP, la moyenne nationale de 34,42 % de grévistes est révélateur d’un fort engagement des agents pour obtenir le retrait de cette réforme inique et purement idéologique. De nombreux départements ont atteint des taux de 40 à 50 % de grévistes !

Avec une moyenne 28 % de grévistes au sein de la Fonction Publique d’État, nous sommes bien largement au-dessus des chiffres des précédentes mobilisations depuis des années, pour un secteur très divers dans ses réalités et ses capacités à mobiliser.

AVEC PLUS DE DEUX MILLIONS de manifestant·es et des grèves massives, la puissante mobilisation du 19 janvier a confirmé le rejet profond dans le pays du projet Macron de recul à 64 ans de l’âge de départ en retraite et d’accélération de l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans. Elle a aussi démontré la combativité du monde du travail, sa volonté de défendre ses intérêts et d’empêcher un nouveau recul social.

Elisabeth Borne a annoncé un projet reculant l’âge légal de départ la retraite à 64 ans. Il s’accompagne de la suppression des régimes spéciaux de la Fonction publique.

Alors que 70 % des français sont opposés au report de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement justifie son projet avec des arguments démographiques et économiques.

La journée d’actions unitaire interprofessionnelle du 19 janvier constitue un succès incontestable au regard du nombre de personnes qui y ont activement participé.

Dans les trois versants de la Fonction publique, ce sont des centaines de milliers d’agentes et d’agents qui se sont mis.e.s en grève et ont manifesté.

Cette mobilisation considérable est une démonstration supplémentaire que le projet de contre- réforme des retraites porté par Emmanuel Macron est rejeté par une large majorité des salarié.e.s et de la population.

Vous nous convoquez ce vendredi, au lendemain d’un mouvement social important laissant augurer des difficultés de transport, et ce malgré notre demande de report, pour un groupe de travail sur la GPEEC des géomètres à la DGFiP.

Lorsque la volonté est au dialogue de qualité, il faut en créer les conditions : convoquer des GT le vendredi matin et a fortiori au lendemain d’un jeudi noir n’est pas favorable à la venue d’experts qui sont pourtant essentiels aux groupes de travail.

Ce jeudi 19 janvier, ce sont plus 2 millions de salarié.es et citoyens.es de ce pays qui se sont mobilisé.es par leur participation massive à plus de 200 manifestations. Ils et elles étaient nombreux en grève. Elles et ils ont exprimé leur refus catégorique à cette énième réforme des retraites brutale et antisociale.

Une nouvelle journée d’action intersyndicale et interprofessionnelle unitaire est programmée le 31 janvier prochain. Elle entre dans un processus de construction d’une mobilisation encore plus forte pour faire reculer le gouvernement.

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